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 Etoile des Utopies. ||Chapitre 1: Besoin de quelqu'un|| {PV Songe Ephémère}

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Etoile des Utopies


Fiche du Félin
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Etoile des Utopies

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MessageSujet: Etoile des Utopies. ||Chapitre 1: Besoin de quelqu'un|| {PV Songe Ephémère}   Etoile des Utopies. ||Chapitre 1: Besoin de quelqu'un|| {PV Songe Ephémère} Icon_minitimeLun 17 Déc - 17:48




Chapitre 1.
Besoin de quelqu'un.


Page 1.
Un diamant.



La Brume vient de se réveiller. La journée s'annonce belle et sans imprévu...

{}Étendue dans ma litière, je laissais vagabonder mon esprit sur le solfège de la vie. Chaque note représente pour moi une humeur. Aujourd'hui je pianoterais plutôt en FA. C'est-à-dire dans la neutralité. Je suis ni de mauvaise humeur, ni de bonne. D’ailleurs, je regrettais encore la journée d'hier où j'étais en DO grave. Comprenez que, plus on descend, plus je suis d’humeur exécrable. Et plus l'on monte, plus je suis agréable à vivre. Mon humeur se lit sur un échelle de 8 niveaux. DO, , MI, FA, SOL, LA, SI, DO. Du plus désagréable à la bonne humeur absolue. Bref, passons ces histoires.
>>Ouvrant les yeux, je regardais le rideau de lierre qui me coupait du monde extérieur. Le soleil jouait dans les lianes qui se balançaient sur la mélodie du vent, dessinant de folles ombres hyperactif. Je souris. Une belle journée s'annoncer. Le sommeille me rappelait. Les gouttes tombaient à intervalles régulière. La douce brise, chargée déjà des premiers froids, soufflait la berceuse. J'aurais surement replongée dans le monde des rêves si un bruit suspect ne m'avais pas déranger. On aurait dit un sorte de grondement de monstre mélangé à celui du ciel se déchirant. Je me levai si vite que ma queue s’empêtra entre mes pattes et que je fis la chute la plus spectaculaire du la journée: pirouette avant suivit d'un magnifique roulé-boulé. Que dire ? Magistralement ridicule. L'arrière train en l'air, les pattes de devant écartées, je restais la, penaude. Heureusement, à part Songe Éphémère, personne ne traînait dans le camp. M'ébrouant, je vérifiais si aucune blessure gênante devait recourir à des soins. La chance est avec moi !! Il n'y avait rien !! A part peut-être... Non. Rien à signaler. Satisfaite, je jubilais devant le tas de gibier bien remplit malgré la saison rude et l'appelle de mon estomac me rappela que j'étais un être vivant, constitué normalement -ou presque- et décidai de prendre un belle givre. L'oiseau avait un bec jaune comme le soleil et le plumage aux couleurs de l'hiver. Je fis la moue. Encore quelques jours avant la Saison des Neiges. Rien ne laissais paraître que la vie allé ce la couler douce. Déjà notre guérisseur réunissait les plantes nécessaires contre les rhumes, le mal vert, et, pire, le mal blanc. Ceux qui en sortait vivant étaient des miraculeux. Moi même je l'ai contracté il y a de ça 18 lunes. Souvenirs désagréable.
>> Finissant mon repas, j'entrepris ma toilette. Les nuages grisâtre, dérivaient dans le ciel azuré tels des exilés. M. SOLEIL les regardaient, narguant les fautifs de son teint étincelant. J'avais pitié pour ces petits moutons volant. Ils devaient fuir juste à cause de leur couleur. Hélios* était mauvais avec eux. Peut-être que Poséidon** serait plus aimable envers ces pauvres nuages de pluie. Après tous, la mer, c'est bien de l'eau ? Et la pluie aussi non ? Certains sont surpris de ma culture. Ils ne comprennent pas pourquoi je m'intéresse à l'Art des bipèdes. On va dire, que, pendant environs 16 saisons, j'ai passé mes journée avec un ermite qui connaissait tous sur ces être hideux. Il comprenait aussi très bien leur langue, mais n'était pas en mesure de leur répondre. Bref, je connais beaucoup de civilisation, mais je ne vois pas en quoi cela peut m'être utile dans ma vie de chef et dans ma conquête de territoire. Disons que j'aime bien rêver. Bref, laissons de côté ces animaux sans poil. Voulant me dégourdir les pattes, je décidai de partie en balade. Et aussi en profiter pour chasser. Mais bon, je n'aime pas y aller seule. C'est comme ça que je jetée mon dévolue sur la première personne qui croisa mon chemin, et qui ne fut autre que Songe Éphémère, ma lieutenante. Songé Éphémère est une belle guerrière robuste au magnifique pelage blanc comme la neige avec des endroits plus sombre. Elle porte de magnifiques yeux aussi vert que les sous-bois après une pluie battante lors du premier dégèle. Très courageuse, je lui fait confiance aveugle. Même si c'est la reine des têtues et des rêveuse. Je me dirigeais vers elle, et lui demandai de venir avec moi. Comme toujours, elle ne refusa pas.
>> Nos dûmes traverser la forêt à cause de la neige. Celle-ci avait entièrement recouvert les marais, ce qui en faisait un danger potentiel. Il suffisait de marcher au mauvais endroit pour se faire engloutir par la boue nauséabonde dans un concerto de bulle de gaz à l'odeur répugnante, et l'on retrouvera votre squelette blanchit dans quelques lunes. Belle mort non ? Étouffé par de la vase. Encore devenir chat domestique que d'être humiliée par la nature qui ricane et vous joue de mauvais tours des que vous lui faites dos. Quand à la forêt, les flocons d'ivoire n'avait pas réussis à traverser la cime des arbres. Heureusement. J'avais un haine envers la Saison des Neiges. Quelque chose me dérangea. Songe Éphémère se trouvait à gauche de moi. C'est à dire du côté de mon œil aveugle, mon point faible. Je ne pouvais pas surveiller a chatte blanche. Nerveuse, je lui fis signe de s'arrêter et changeai de côté. Les moindres geste de la lieutenante pouvant être décomposés, je me détendis. Les merles gazouillaient gaiement, narguant le froid qui ne pouvais pas passer le mur de végétation. Les sapins, fièrement dresser, se lançaient dans la bataille contre l'Armée de l'Hiver et l'assaut des premiers gèles. Ces grands soldats protégeaient les douces fleurs naissantes, tapies à leur pied. Ces petites merveilles étaient d'un bleue pâle si parfait que j'en fut subjuguée. L'envie folle de me rouler dedans me tenta mais je ne voulais pas me ridiculiser. Me secouant pour chasser ses pensées perfides de mon esprit dérangé, je trottinai pour rejoindre mon acolyte. Bientôt nous aperçûmes l'orée de la jungle. Elle débouchée sur une grande plaine qui était coupé en deux par un ruisseau gelé. Le manteau blanc cachait les terres nues, qui d'habitude faisait bien pitiés. Mais, ce qui me faisait le plus d'effet était ce ruisseau. L'eau, avant de se transformer en glace, était sortis de son lit. Lui, qui n'était, en temps normal, pas plus grand qu'une queue, était maintenant aussi large que trois chats à la queue-leu-leu. A la Saison des Feuilles Nouvelles, la fonte l'augmenterais encore de moitié. Mais je ne m’inquiétai par pour ça nous plus. Je me souvenait bien de se jour, il y a exactement 24 lunes.
>> La guerrière aux yeux verts se tenait vers moi. Nous étions toutes les deux sur les rives éphémères du ruisseau. Sous l'épaisse couche si translucide courrait un torrent glacé. De quoi immobiliser les poissons de saisons chaudes ou pas. Les yeux rivaient sur le givre du cour d'eau, une peur insaisissable s’empara de mon être faible. Alors ? Qu'en pense tu ? Je pense que tu es pas mal. C'est-à-dire ? Je peux allé beaucoup plus loin que toi !! Alors vas-y !! Mais c'est utopique de vouloir être plus rapide que moi. Et ! Alors, qu'en pen... Ah !! Mélancolie Apocalyptique !! Cette journée était... Atroce. Ma lieutenante avait déjà franchit le ruisseau. respirant un bon coup, je posais un patte sur la plaque de givre. Un froid mordant remontait le long de mon membres, tétanisé par la température si basse. Un fois entièrement engagée, je cloua mon corps au ruisseau de glace. Le froid me brûlait la peau. J'étouffai un hurlement de douleur. Frissonnant de tout mon corps, la vison abominable du jour noir passa devant moi. Les membres arrières ensanglantés, taché d'un reflet rouge les poils noir du félin. Les yeux apeurés de celui-ci. Les cris désespérés du lieutenant. L'eau glacée engourdissant son corps. Et puis soudain, plus personne. L'animal était passé sous la couche de glace. Tu te souviens ? Hein ? Quoi ? Cette journée a été une épreuve pour nous...Les larmes me montèrent aux yeux. Tu parle, plutôt une punition pour moi. Mais qu'est-ce que tu raconte ? Toujours aussi utopique et folle toi !La voix disparaissait dans un rire enjoué. Le décor vacilla. Deux félins, une femelle blanche aux pattes noires et l'autre, un mâle jais, se murmuraient des mots doux, aussi délicieux et chauds que le lait maternelle. Leur pelage scintillant indiquait qu'il faisait parti du Clan des Étoile. La voix reviens, mais cette fois soupira sur un ton mélancolique et nostalgique. Ce jour là, Allégorie Utopique est morte aussi... Que veux-tu dire ? Tu as trop changé, tu n'es plus la même. Elle disparue encore une fois. Soudain, la glace gronda dans un fracassement sourd et se brisa. Je tombai dans l'eau. Le froid tortueux me brûlait la peau. De plus, mes membres arrières saignaient, entaillé par la glace tranchante. Ensuite tout se passa très vite. Perdant rapidement mes forces, je me défendais de moins en moins contre le courant qui essayait de m'emmener dans les profondeurs ténébreuses. Alors qui j'allais glisser, le paysage tourna et je me retrouvai sur la couche de glace. Elle était lisse, rien ne semblait avoir était fissuré. Je me hissai sur la berge. Grelotant de peur, j'avais encore la sensation de l'eau extrêmement glaciale fouetter mon corps engourdie. Je lançais un regard furtif vers Songe Éphémère et lui lançai, sans la regarder toute fois.

"Te souviens-tu de Mélancolie Apocalyptique ?"


Mélancolie Apocalyptique était mon ancien compagnon, aussi mon ancien lieutenant. Son pelage était aussi noir que la nuit et ses yeux marron comme le bois. C'est aussi lui qui périe, traversant la glace il y a 24 lunes. Noyé. Ou bien gelé. Je ne saurais dire. En tout cas, cette histoire me ferais jouée DO grave de déprime, nostalgie et tout le champs lexicale de la tristesse. Mais un chose est sur !! Je déteste la Saison des Neiges plus que tout au monde... Ou presque.


Lexique:

*Hélios: Dieu du Soleil chez les grecs.
**Poséidon: Dieu de la Mer chez les grecs.



(c) Géolia.

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Songe Ephémère
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Songe Ephémère

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MessageSujet: Re: Etoile des Utopies. ||Chapitre 1: Besoin de quelqu'un|| {PV Songe Ephémère}   Etoile des Utopies. ||Chapitre 1: Besoin de quelqu'un|| {PV Songe Ephémère} Icon_minitimeLun 17 Déc - 19:37

Hs: Le rp tant attendue :3. Bien long à souhait, je t'aime x) ! Et voilà ma petite fiche de présentation faite pour l'occasion ♪ (ok y a mieux mais j'ai beaucoup bossé pour ^^)


Besoin de quelqu'un

Certains souvenirs vous plongent jusque dans la mort.




Cette journée avait plutôt bien commencé, et par un comme qui dirait concours de circonstance, elle menaçait de devenir aussi terne que la neige dans l'ombre.
Elle sortit de sa tanière, aussi digne qu’à l’accoutumée, et d’un coup d’œil, inspecta le camp, tout y était calme, et j’étais la seule à être de sortie, à braver les deux trois nuages gris-noirs qui obscurcissait le ciel gris pâle, sinon bleu. Elle attrapa une grive, pendant que je continuais mes va-et-vient, à la recherche d’idées ou d’occupations, ou simplement de penser, étrangement, c’est plus facile quand je suis en mouvement, je suis plus à l’aise, sans doute.. J’avais déjà mangé, mais je détournais mes yeux de sa belle grive noire, me connaissant, je pourrais avoir faim, même repue ! Je l’aperçut d’ailleurs qui venait me voir, je m’arrêtais donc, interrompue dans le flux quasi incessant de mes pensées, arrivée à ma hauteur, elle me demanda de l‘accompagner chasser, une habitude qui remontait à.. Au moins ça ! J’acceptais, heureuse d’avoir de quoi m’occuper, de plus, c’étais une très bonne chasseuse, autant qu’amie, je pense. La neige coupant tout accès à certains raccourcis très utiles, nous dûmes faire tout un détour, passé par la forêt, pour enfin arriver près des marais, qui d’ailleurs ne ressemblait plus à ce qu’ils étaient. « La nature est bien trompeuse, ces temps-ci.. », cette pensée domina un instant les milliers d’autres, puis reprit sa place, et l’enchainement continua, comme si de rien n’étais, comme si cette pensée ne m’avait pas plus interpellé qu’une autre. C’est vrai quoi, quand la neige tombe, il y a toujours des problèmes, c’est systématique, regarder il y a.. Combien de temps déjà ? Ah oui, quinze saisons. C’était pas quatorze ? Ah non, seize.. Je fermais aussitôt cette conversation, porteuse de trop mauvais souvenirs, j’en frémissais même, un simple frisson, qui dut passer pour naturel, mais un frisson quand même. « Oui, dès qu’il neige, la nature se réveille.. Et nous joues des tours. » Je préférais arrêter d’y penser, et me concentrais sur nos pas dans la neige, neige qui collais à mes poils, les rendant humides, les faisant traîner au sol, délogeant plus de neige, dans de drôles de minuscules sillons. Etoile des Utopies marchait en même temps que moi ou presque, creusant à l’unisson des trous dans le froid. Froid qui laissa bientôt place aux abords du marais, marais aussi répugnant voir plus au moment des grands froids qu’à la saison des feuilles mortes, par exemple. Et pourquoi ? Simplement car le marais est essentiellement constitué de vase. De vase, de boue, de corps d’animaux, petits comme grands, et d’encore pleins de choses inconnues, innommables. Et qu’à peine le manteau blanc déchut du ciel, le marais en profite pour se cacher dessous, prêt à céder à chacun de nos pas, à nous engloutir sans états d’âmes, pour ne jamais nous laisser ressortir, nous piéger pour nous digérer bruyamment, dans un clapotis de bulles brunâtres. Une esquisse du goût probable de la chose m’emplit la bouche, et je grimaçais, prête à recracher le tout, avant de penser à la probable belle image que je donnerais à mon amie toujours présente à mes côtés. Elle s’était arrêtée, je reculais de quelques pas pour atteindre sa hauteur, avant de comprendre ce qui n’allait pas, à son air frustré et à son œil quelque peu plissé, je changeais de suite de côté, j’aurais même dut y penser avant, quoi de plus frustrant que de ne pas pouvoir voir la situation dans son entière globalité, de ne pas pouvoir exercée la moindre emprise sur les évènements, les places changées, je la sentis s détendre un peu, ôtant un poids à l’atmosphère, et je retournais dans mes délires. Des oiseaux fanfaronnaient ensemble, gais et joyeux, l’envie de leur clouer le bec, d’un coup de patte, assez puissant tout de fois, me frôlât, et me fit même envie, mais la triste idée de devoir grimper, vue ma maladresse, maladresse qui ne subvenait que quand il me fallait la plus grande concentration et agilité possible, évidemment. Parfois, le destin doit bien se marrer à tout écrire… Enfin bon, je passais à autre chose, et suivait le regard de ma chef, suivant l’œil unique des yeux, elle regardait les grands sapins qui nous encerclaient presque, leurs branchages et parures bleus-vertes, une teinte dans l’entre deux, mise en avant par la lueur blanche reprise en cœur par tous les sols et aussi par-ci par-là, éparpillé en quelques bouts de neige. Son regard baissa un peu, et je le suivais, fixant les mêmes petites fleurs bleu, un bleu glacé, une couleur allant si bien à l’hiver.. Ces minuscules fleurs prenant pied là où la neige se faisait moins présente. Quelques fragments de natures protégés de la neige, aussi belle que destructrice, blanc parfait ici synonyme de désastres, de morts, de maladies, de famines, de froids. Et bien d’autres maux encore, tous ou presque caractéristiques de cette saison, plus meurtrière que les autres.
L'espèce de friche devenait au fil des années une espèce de forêt sauvage et désordonnés, luxuriante et presque impénétrable, pour autre que des animaux assez fins et agiles, chats, renards ou peut être blaireaux. Somme toute, cette endroit avait tout de la jungle, les étranges bêtes beuglante en moins. L'espace était parfaitement délimité en deux partis, pas tout à fait égale, mais deux partis, et tout ça grâce à un ruisseaux, tranchant net la terre pour son givre et sa glace. Néanmoins, permettez moi de me corriger, luxuriant n'étant pas totalement vrai; la jungle étant pleine de végétation, oui, mais de végétations mortes, de terre dévasté et infertile, rien de bien coloré ni beau, que gris et nuances de marrons, désolant. Je remarquais aussi que le petit ruisseaux s'était agrandit, englobant des endroits, avalant terre sèche et feuilles mortes, il formait maintenant une plus grosse coupure, plus net et plus distincte, quoique glacée, la neige ayant fait son oeuvre, aidée par le froid de ces jours. Je passais tranquillement la plaque de givre, et m'arrêtais, ne voyant pas mon amie arriver, tétanisée sur le ruisseaux, elle ne bougeait pas, les muscles frémissant à peine, son unique oeil semblait affolé. Elle ne pouvait s'être arrêtée au milieu de ce ruisseaux gelé que pour une chose. Une raison. Son oeil larmoyait, pendant que, la gorge serrée, je me remémorais ce jour-là.

[b]# Les deux chats partaient chasser ensemble, complices comme jamais, je souriais, avant de leur crier :
- J'arrive après, je dois rester un peu ici pour aider !
Ils me sourirent en retour, ils allait vraiment bien ensemble ! Pas étonnant qu'elle l'ai choisit comme lieutenant.
Je me dépêchais de finir ma besogne pour les retrouver plus vite, mes deux amis..
Tout le chemin, j'avais courus, traversé le marécage sans encombre, puis la clairière.
Avant de m'arrêter.
Le coeur au bord des babines.
Du sang.
Pleins de sang.
La glace fendue.
Une silhouette noire étendue dans l'eau.
Allégorie Utopique quelques mètres en amont, complètement immobile, comme tétanisée.
Je sautais dans l'eau, brisant la glace à mon tour, quelques éclats se plantant dans ma chair, je nageais, aussi vite que je le pouvais.
Maintenant je le voyais, qui coulais doucement, comme à la dérive.
Je le remontais, manquant de couler avec, avant de réussir à briser la glace une seconde fois, celle-ci pour sortir. J'haletais, et remontais le chat sur la glace. Mais il ne respirait pas.
Un regard désespéré à Allégorie Utopique qui ne bougeait toujours pas.
Le corps retomba doucement dans l'eau, sans qu'on put y faire quelque chose.


Je n'avais jamais réussie à m'en remettre totalement, le changement de mon amie, et la perte d'un être cher combiné.. Une des plus grosses déchirures de ma vie.

Pendant ce laps de temps ou j'avais été comme absente, elle avait réussie à se ressaisir, et à atteindre la berge, elle était à présent à mes côtés, et fixais avec insistance un point que je ne voyais pas. Enfin, elle déclara.

"Te souviens-tu de Mélancolie Apocalyptique ?"

Je frémissais en entendant son nom, et me tournais d'u coup vers Etoile des Utopies, presque tremblante. Devant son regard si triste, je me forçais à répondre, déglutissant légèrement avant, histoire d'assurer la stabilité de ma voix.

- Oui. Comment oublier ?..

La boule dans ma gorge se reforma immédiatement pendant que je secouais la tête, lasse, triste, laissant tomber les gouttes salés qui menaçaient de déborder. Gouttes Salées qui tombèrent dans la neige. Je relevais ma tête, et m'approchais d'Etoile des Utopies, posant doucement ma queue sur son épaule, j'étais avec elle, je savais ce qu'elle ressentait, en mile fois moindre, mais je connaissais l'étendue de la douleur. Et j'étais son amie. Et je ne pouvais pas assister à sa rechute sans rien faire. C'était décidément impossible. J'étais vraiment trop attachée à elle.



By S'E~
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MessageSujet: Re: Etoile des Utopies. ||Chapitre 1: Besoin de quelqu'un|| {PV Songe Ephémère}   Etoile des Utopies. ||Chapitre 1: Besoin de quelqu'un|| {PV Songe Ephémère} Icon_minitimeMer 19 Déc - 16:44

J'ai finie ! A toi ~
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